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On les appelle « les parents hélicoptères »


Les parents aujourd’hui se sentent un peu déboussolés : ils ne savent plus très bien quel est leur rôle. Au Canada, il y a une expression pour dénommer ces nouveaux parents.

On les appelle les «parents hélicoptères».

Ils donnent à leurs adolescents l’illusion de l’autonomie dont ces derniers sont très demandeurs, mais dès que ça ne va pas, à l’école ou ailleurs, ils volent à leur secours.

Ces parents, continuellement en train de planer au-dessus d’eux, ont voulu leur donner tout ce qui leur a manqué et ils ont dit plus souvent OUI que NON et ne leur ont pas appris la frustration.

Ils ont très engagés dans la vie scolaire, très près de leurs enfants et sont d'excellents conseillers pour les aider à traverser les diverses phases de la vie. Mais les « parents hélicoptères » ont crée une dépendance accrue : Leurs ados sont souvent incapables de penser par eux-mêmes, ont du mal à effectuer des taches sans surveillance parentale, et peine à gérer des conflits… difficile dans ses conditions de passer à l’âge adulte !

Rencontrer des difficultés, se tromper, échouer, recommencer... c'est ça qui fait grandir

La légitimité des adultes, telle qu’elle existait à la génération précédente, n’est plus acquise, et le parent doit la reconquérir souvent. Il doit absolument conserver un rôle de guide existentiel, quel que soit le sujet, même si les enfants veulent « tout et tout de suite » !

En matière d’éducation, les parents d’aujourd’hui font surtout preuve de bienveillance, alors que leurs parents faisaient surtout preuve de fermeté.

L’attitude la plus juste se trouve entre les deux, autour d’une fermeté bienveillante.

Demandez à un adolescent comment il élèvera ses propres enfants, et il a toujours la même réponse : «Je serai plus sévère que toi  ! »

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