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La tentation des métiers manuels pour les jeunes diplômés bac+5

Quel que soit le type de parcours, le dénominateur commun est la déception même quand le jeune diplômé a obtenu le job rêvé à la suite de ses études.

Ce désenchantement face au monde du travail, largement analysé par les sociologues, est intrinsèquement lié aux difficultés d’orientation dans laquelle les parents jouent un rôle déterminant avec le fameux « passe ton bac d’abord »

L’éducation parentale est centrée sur l’employabilité des enfants : Dès la maternelle, on leur demande ce qu’ils veulent faire plus tard. On prépare des petits compétiteurs pour le marché de l’emploi.

Outre la pression parentale, l’école continue d’entretenir l’opposition entre métiers manuels et métiers intellectuels à travers l’orientation des élèves. Les bons sont toujours systématiquement poussés dans la voie générale.

Changer le cours de son destin professionnel demande une certaine détermination et du soutien parental. Ceux qui sont allés jusqu’au bout de la logique de réorientation se déclarent satisfaits de leurs choix et heureux de ce changement. Les obstacles et difficultés qu’ils ont surmontés sont finalement l’objet d’une certaine fierté.

Une conclusion qui montre qu’une partie de la jeune génération est prête à se retrousser les manches et à utiliser ses mains parce qu’elle n’a plus envie de s’épuiser (burn-out), de s’ennuyer (bore out) ou de faire un travail inutile (bullshit jobs, générateurs de brown-out).

En somme, des digital natives prêts à faire autre chose de leurs doigts que taper sur un clavier.

Pour en savoir plus, lire l'article du Monde Campus

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